
Classement des casinos en France
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Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
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Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
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La loi autorise depuis le vendredi 15 décembre 2023 l’ouverture de nouveaux casinos dans certaines communes très équestres, Saumur en tête. Ces casinos offrent une opportunité inédite pour dynamiser l'économie locale et développer des activités de loisirs attractives. Et d’autres de l’Ouest pourraient également bénéficier de cette nouvelle réglementation, si certaines conditions évoluent de manière favorable. À la clef, de substantielles retombées financières pour les collectivités sont à envisager, favorisant ainsi le développement des infrastructures et des services locaux.
La France compte, à ce jour, 203 casinos sur 196 communes, ainsi que sept clubs de jeux situés à Paris. Selon une réglementation stricte, les jeux d’argent et de hasard, dont les casinos font partie intégrante, sont régis par un principe de prohibition. Ce système est assorti de cinq dérogations strictement encadrées pour assurer une gestion responsable. L’implantation des casinos a historiquement été liée à des villes balnéaires, thermales, climatiques ou touristiques. Les communautés urbaines de plus de 500 000 habitants avec des établissements culturels spécifiques sont également concernées. Paris, quant à lui, est initialement exclu, à l'exception d'une expérimentation en cours de sept clubs de jeux, dont l'évaluation se fera à la fin de cette période d'expérimentation, en décembre 2024.
En 2022, le produit brut des jeux issus des casinos a rapporté 2,5 milliards d’euros, dont 285 millions d’euros ont été prélevés au bénéfice des collectivités territoriales. En moyenne, chaque commune dotée d’un casino réussit à percevoir environ 1,4 million d’euros selon le rapport élaboré par le Sénat au cours du vote de la loi précitée.
Des nouvelles villes avec une vraie activité équestre
Des députés Républicains et Renaissance du Maine-et-Loire ont souhaité faire évoluer la législation en cours afin de réduire les inégalités territoriales. Ces dérogations ne profitaient qu’à des zones géographiques déjà dynamiques sur le plan touristique. La loi promulguée le 15 décembre 2023 donne désormais la possibilité aux communes ayant également une activité équestre significative de s'impliquer dans le secteur des jeux, particulièrement en lien avec l’univers des paris. Il est également stipulé que la commune doit posséder le siège social d’un haras national et avoir organisé au moins dix événements équestres au rayonnement national ou international par an entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2023.
Si cette avancée a été réalisée pour Saumur, célèbre pour son cadre noir qui forme l'élite des cavaliers, d'autres localités comme Arnac-Pompadour dans la Corrèze sont également en lice. D’autres communes dans l’Ouest pourraient potentiellement avoir accès à cette nouvelle dynamique.
Des réflexions en cours
À La Roche-sur-Yon (Vendée), toutes les conditions ne sont pas encore réunies. Le haras de la Vendée n’est pas la propriété de l’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation), or c’est l’une des conditions imposées
, a rappelé Luc Bouard, le maire, dans une interview de mi-décembre. Comme d'autres sites en France, le fameux « Haras national » a été transféré à une collectivité locale, ici le Département, en 2006. Néanmoins, le maire a assuré qu'on continue de travailler avec le ministère pour que La Roche-sur-Yon puisse également être éligible
, en vue d'une demande de dérogation.
Bien que l’on ne puisse pas donner de précisions, le maire envisage plusieurs solutions pour remédier à cette situation : Il est notamment possible d’établir une structure municipale comme cela a été fait, par exemple, à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).
À Hennebont (Morbihan), qui possède également un Haras national, Michèle Dollé, la maire, a déclaré que c’est un sujet que nous n’avons pas encore abordé entre nous. Nous attendons des précisions pour savoir si nous remplissons les conditions ou pas. Pour ce dossier, nous n’avons pas de position définitive.
Au Haras du Pin, dans l’Orne, Christophe de Balorre, le président du conseil départemental, s'est déjà montré positif à cette idée et a lancé un appel aux porteurs de projet dès le printemps. À Lamballe (Côtes d’Armor), la commune manque cependant du nombre requis d’événements équestres organisés. Des réflexions sont également en cours dans d'autres villes, comme Le Lion-d’Angers et Saint-Lô.
Les parlementaires sont conscients qu’une réflexion plus globale sur ces critères permettant l’implémentation des casinos nécessite une réévaluation. De plus, la fin de l’expérimentation relative aux clubs de jeux parisiens prévue pour le 31 décembre 2024 devrait ouvrir la voie à une remise en question générale des règles existantes. Ainsi, l'avenir du jeu en France n'a pas encore livré tous ses secrets.